Rapport sur la gouvernance 2020 (10e édition)

La pandémie de COVID-19 a renforcé et mis en évidence l’importance, tant pour les actionnaires que pour les autres parties prenantes, du volet social des questions ESG.

2 Utiliser les renseignements connus. La plupart des cadres de communication d’information sont en voie d’être harmonisés avec les recommandations du GIFCC, mais les émetteurs peuvent tout de même bénéficier des lignes directrices en provenance du GRI et du CDP, ainsi que du projet Better Alignment du Corporate Reporting Dialogue, pour déterminer les renseignements et les données déjà en leur possession pouvant servir à la communication d’information liée au client conforme aux recommandations du GIFCC 199 ; 3 Consulter : deux têtes valent mieux qu’une. Au moment de déterminer la manière de renforcer et de mettre en œuvre les stratégies des émetteurs concernant les questions ESG et les changements climatiques, il y a lieu d’envisager de retenir les services de conseillers expérimentés pouvant contribuer à la réalisation d’évaluations ESG rentables, y compris la modélisation souvent complexe nécessaire à l’analyse des scénarios liés au climat. Même les émetteurs qui communiquent depuis un certain nombre d’années des informations liées au climat peuvent bénéficier d’un regard neuf. L’avis d’un expert peut apporter des éclaircissements indispensables sur l’évaluation de l’importance relative de divers risques liés aux facteurs ESG auxquels est exposé un émetteur, y compris sur la méthode à suivre pour hiérarchiser ces risques;

4 Tenir compte des facteurs sociaux. En plus des risques et de l’information liés au climat, sans compter toutes les autres questions de gouvernance sur lesquelles ils se sont concentrés au cours de la dernière décennie, les émetteurs devraient examiner attentivement les facteurs sociaux présentant un intérêt pour leurs activités, si ce n’est déjà fait, en tenant compte des principaux risques et possibilités, ainsi que de leurs stratégies et plans à long terme. Ces facteurs sociaux comprennent, notamment, les ressources et le capital humains, les pratiques éthiques, la diversité et l’inclusion. Les émetteurs devraient également être prêts à exposer clairement leur objectif d’entreprise ou social général, et la manière dont leurs politiques et pratiques favorisent leurs objectifs à long terme; 5 Veiller à la transparence de l’information communiquée. Comme nous l’avons vu dans les derniers Rapports sur la gouvernance de Davies , de nombreux émetteurs pourraient améliorer sensiblement la clarté et la transparence de l’information qu’ils communiquent sur les questions ESG, ainsi que sur les risques propres à leur société. Plutôt que de reproduire les 15 pages de facteurs de risque généraux contenus dans leur notice annuelle ou leur rapport annuel, les émetteurs devraient présenter les principaux risques et possibilités liés aux questions ESG se présentant à eux, en appliquant à cette fin les critères d’importance relative prévus par la législation sur les valeurs mobilières. Dans la mesure du possible, les émetteurs devraient s’efforcer de quantifier les risques et les résultats potentiels pour les investisseurs, particulièrement en ce qui concerne les risques liés aux changements climatiques.

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